L’herbier, ou « prairie sous-marine » est un écosystème constitué de plantes qui se sont réadaptées à la vie marine et se développent sur des fonds sableux.
L’étoile de mer se déplace dans les herbiers grâce à un système de canaux remplis d’eau qui actionne une multitude de petits pieds dits « ambulacraires ».
L’étoile de mer Linkia est capable de reconstruire une étoile de mer complète à partir d’un bras arraché. Vous pouvez découvrir cette étoile de mer dans les fonds blancs que vous visitez pendant votre journée en mer.
Dans les herbiers de Martinique, deux espèces prédominent : l’herbe à tortue et l’herbe à lamantin.
L’oursin blanc vit dans les herbiers et parfois dans les récifs peu profonds. La journée, il se recouvre souvent de cailloux et de débris pour se dissimuler.
Si on marche dessus, ses épines ont tendance à se casser dans la plaie. Heureusement, il n’est pas venimeux et ne présente pas de grand danger si la plaie est correctement nettoyée avec de l’eau chaude ou du vinaigre. Notre corps dissoudra les morceaux de silice en quelques semaines.
Malgré des restrictions de plus en plus drastiques, l’oursin blanc se raréfie en Martinique, notamment en raison de la consommation de ce mets très apprécié. Les prix ont d’ailleurs fortement augmenté. Sa disparition entraîne une surpopulation d’algues défavorables au corail, modifiant dangereusement l’écosystème. La pêche plaisancière est interdite, mais le braconnage continue.
Les récifs coralliens sont des structures naturelles construites par des animaux marins (coraux, algues calcaires, etc.). C’est le deuxième écosystème le plus riche biologiquement après les forêts tropicales humides.
L’oursin noir vit dans les récifs coralliens mais lorsqu’il est jeune il préfère plutôt les herbiers.
Ses épines très longues et toxiques peuvent mesurer jusqu’à 30 cm. Il a la capacité de les orienter vers ce qu’il peut prendre pour une menace (vos jambes ou vos mains par exemple). Il faut donc prêter attention à votre position dans l’eau pour ne pas les frôler.
Les épines des oursins sont articulées à leur base et servent aussi bien à se déplacer qu’à se défendre.
Les échinodermes ont un squelette constitué de pièces calcaires (plaques ou spicules) avec systématiquement 5 rayons symétriques.
L’oursin de récif est le plus résistant à la houle car il fore un trou dans la roche qui lui sert d’abri pendant la journée.
L’ophiure possède un disque central de 2 cm de diamètre maximum et cinq bras ornés de rangées d’épines.
Ses bras sont très fragiles mais peuvent se régénérer. Elle se déplace grâce à des mouvements ondulatoires de ses bras. Très vorace, elle se nourrit la nuit de restes d’animaux morts.
La comatule fait partie des plus anciens échinodermes.
Elle ressemble à une plante, mais c’est un animal. Elle possède un corps avec une partie centrale (le calice) en forme de coupe d’où partent cinq bras qui se ramifient généralement en 10 bras.
La comatule se fixe dans un creux du récif ou sur une éponge grâce aux cirres présents sur la face inférieure de son calice.
Elle se nourrit de particules organiques en suspension qu’elle capture et ramène à sa bouche par un système de courant dans le sillon de ses bras.
L’holothurie a un corps en forme de concombre, raison pour laquelle nous l’appelons aussi concombre de mer.
La symétrie pentaradiée commune à tous les échinodermes n’est pas visible de l’extérieur, on pourrait l’observer si l’on coupait une tranche de concombre.
Elle se déplace lentement sur les fonds sableux.
Détritivore, elle se nourrit de déchets organiques en ingérant de grosses quantités de sable qu’elle rejette ensuite nettoyées. C’est donc un nettoyeur de sable. On peut d’ailleurs observer sur son trajet des petites crottes de sable.
En créole, on l’appelle « pipi lanmè » car, lorsqu’on l’écrase, l’holothurie relâche l’eau absorbée pour la respiration ; ou « coco lanmè » car en cas d’attaque, certaines éjectent un filament composé d’un liquide gluant (voire une partie de ses organes) pour piéger l’ennemi.
C’est un mollusque qui possède une coquille de 2 à 3 cm de couleur blanchâtre.
Elle se nourrit de polypes, c’est pour cela qu’on la trouve sur les gorgones. D’ailleurs, il n’est pas rare de rencontrer plusieurs individus sur une même gorgone !
Son squelette était utilisé comme monnaie d’échange par les populations indigènes du XVIIe au XIXe siècle, d’où le terme de « monnaie caraïbe » pour désigner ce mollusque gastéropode.
Le lambi est un mollusque muni d’un pied musculeux.
Il habite surtout dans les herbiers marins et se nourrit sur le fond en collectant des débris végétaux ainsi que certaines algues.
Il est protégé et sa pêche est réglementée.
Restriction de capture : il doit posséder un pavillon bien formé et au moins 250 gr de chair. Les plaisanciers ne peuvent pas capturer plus de 3 lambis par jour.
Très apprécié aux Antilles, il se prépare en fricassé, en boudin… Sa conque peut servir d’instrument de musique : autrefois, les pêcheurs martiniquais l’utilisaient pour annoncer leur départ et leur retour de la pêche. Il existait un authentique dialecte du lambi.
Cet invertébré possède huit bras et un cerveau qui lui confère une certaine capacité d’apprentissage.
Il peut changer la couleur et la structure de sa peau pour se camoufler.
Extrêmement flexible, il peut rentrer dans des petits trous.
Il vit de 1 à 3 ans et ne se reproduit qu’une fois.
En Martinique, la fricassée de chatrou est un mets traditionnel fameux.
Discuter avec nous directement depuis WhatsApp