Le corail est un animal constitué d’une colonie de polypes : corps avec un orifice unique (buccal et anal), entouré de tentacules. Les coraux durs sont des « constructeurs de récifs » car ils fabriquent un exosquelette calcaire. Les récifs coralliens ont été formés par accumulation de ces squelettes. Les grandes barrières de corail sont l’une des plus grandes structures créées par des organismes vivants.
Les coraux sont les principaux constituants des récifs coralliens. Ils ont besoin de conditions de vie très strictes pour permettre leur développement :
– Une eau chaude (entre 24˚C et 29˚C),
– Une eau claire (pour permettre le passage de la lumière),
– Une eau bien oxygénée, assez agitée et avec une salinité suffisante (optimum 36‰).
La présence du Corail Corne d’Élan est signe de bonne santé du récif. En effet, ce dernier a failli disparaître.
L’emplacement ou la forme des coraux sur le récif est déterminé par la houle. Les coraux les plus solides sont en première ligne, là où les vagues du large viennent se casser. Les plus fragiles sont en arrière de la barrière.
C’est cette barrière de corail qui protège les côtes de la houle du large et qui permet aux herbiers et aux mangroves de se développer.
Il ne faut surtout pas toucher le corail de feu car ses tentacules contiennent des cellules très urticantes qui brûlent.
Le corail a deux manières de s’alimenter :
Certaines modifications environnementales (augmentation de la température, dessalure, tempête…) créent un stress au corail qui expulse les micro-algues qu’il héberge et qui lui apportent une grande partie de sa nourriture et sa couleur (pigments photosynthétiques). Décoloré et très affaibli, le corail finit souvent par mourir recouvert par ses plus ferventes compétitrices : les algues (elles ne sont pas invasives car elles sont présentes dans le milieu naturel).
En Martinique, les coraux ont beaucoup souffert de blanchissement (hausse de la température de l’eau en 2005) et de destruction physique (cyclone DEAN 2007).
Les acteurs du milieu marin martiniquais se réunissent régulièrement dans le cadre de l’Initiative Française pour les Récifs Coralliens (IFRECOR) et établissent un plan d’action pour la protection et la gestion durable des récifs coralliens et des écosystèmes associés (mangroves, herbiers) dans les collectivités françaises d’outre-mer.
Le corail a deux manières de reproduction :
Les gorgones sont des coraux souples (squelette protéique) fixés aux rochers. Elles servent de refuges aux poissons des récifs. En Martinique il y a 35 espèces de gorgone : plume de mer, fouet de mer, éventail…
Les gorgones sont très fragiles et vulnérables (épidémies, tempêtes et pêche). Il faut donc être prudent lorsqu’on les observe et se tenir à distance.
Magnifique spectacle que de contempler le ballet des Gorgones Éventail qui dansent au rythme de la houle. C’est le met de choix de la Monnaie Caraïbes, une espèce de mollusque gastéropode, qui consomme leurs polypes petit à petit.
Évitez d’acheter des bijoux conçus avec les gorgones afin de ne pas encourager leur collecte.
L’éponge est un animal primitif, formé de tissus non spécialisés (pas de système nerveux, de bras, etc.). Elle se nourrit en filtrant l’eau de mer 24h/24 et peut traiter 7000 fois son volume d’eau par jour. Elle sert de nourriture au Poisson Ange, à la Tortue Imbriquée et aux Nudibranches.
L’éponge est l’animal qui a la plus grande capacité de régénération : même si elle est écrasée, coupée ou croquée, les différents morceaux cicatrisent et continuent à croître chacun de leur côté et forment une nouvelle éponge.
Pour former leurs squelettes et se protéger des prédateurs, certaines éponges ont des spicules (minuscules aiguilles), d’autres produisent des composés organiques qui leur donnent mauvais goût.
L’éponge barrique peut mesurer plus de 2 mètres et un tel spécimen peut être âgé de plus de 100 ans.
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