
Aptitude extraordinaire au mimétisme. Il reste souvent immobile. Venin neurotoxique dans les épines de sa nageoire dorsale. Les Antillais l’appellent « Poisson 24h » pour la durée estimée de l’action du venin.
Espèce invasive originaire de la région Indo-Pacifique, introduite dans les années 90 en Floride (suite à la destruction d’un aquarium pendant un ouragan) et présente en Martinique depuis 2011.
Le poisson-lion peut réduire rapidement et de façon alarmante les populations locales de poissons de récif car il se reproduit très vite (jusqu’à 30 000 œufs tous les 4 jours et toute l’année), il a peu de prédateurs et est très vorace.
La pêche et la chasse sont les moyens pour lutter contre l’invasion du poisson lion.
En créole, poisson « 4 yeux » car il a un faux œil noir cerclé de blanc présent de chaque côté du corps. C’est un « leurre » pour tromper leurs prédateurs. Il est souvent en couple dans les eaux peu profondes des récifs coralliens.
Elle n’a pas d’opercules et son ouverture branchiale est réduite à un orifice. Pour améliorer la circulation d’eau dans les branchies, elle fait des mouvements de gueule ininterrompus. Le jour, elle se réfugie dans les cavités des récifs et elle sort pour chasser la nuit. Elle n’aime pas être dérangée : ne pas introduire les mains dans les trous du récif.
Son bec lui sert à croquer le corail pour extraire la partie végétale et rejeter la partie calcaire sous forme de sable blanc fin. Quand il est en train de manger, on peut l’entendre croquer le corail.
Sa couleur varie en fonction de son âge et de son sexe. La plupart des espèces de perroquets sont hermaphrodites, d’abord femelles, elles se transforment ensuite en mâles au cours de leur vie.
Pêchés de manière artisanale, ces poissons multicolores sont très présents sur les étales des marchés martiniquais. L’une des méthodes de pêche est le filet maillant calé sur le fond.
II est aussi appelé « poisson-soldat » car il dresse les épines de sa nageoire dorsale pour impressionner.
II vit dans les cavités sombres des récifs. C’est pourquoi il est doté de très grands yeux pour mieux capter la lumière.
Les pêcheurs locaux capturent les poissons coralliens à Ia nasse : ces structures sont réalisées en bois ou en fer et sont immergées entre 10 et 100m de profondeur pendant 4 à 7 jours selon les espèces ciblées. À l’intérieur, des appâts (noix de coco, fruit à pain, restes de poisson) attirent les poissons qui y pénètrent par une ouverture en forme d’entonnoir et y restent prisonniers.
Il tient son nom de ses deux épines érectiles de chaque côté de sa nageoire caudale. Elles sont coupantes comme le scalpel d’un chirurgien ce qui lui permet de se défendre par des mouvements de queue brusques.
Sa coloration évolue avec l’âge, les juvéniles sont jaunes.
La rencontre avec un barracuda peut être impressionnante à cause sa taille, de son regard fixe et de ses dents pointues. Rassurez-vous, il n’attaque presque jamais. Cependant, évitez de porter des bijoux argentés.
Le barracuda peut se capturer en pêche côtière avec des lignes de traine. Cependant les pêcheurs locaux préfèrent « La pêche à Miquelon », c’est-à-dire au large où l’on trouve des espèces pélagiques comme la daurade coryphène.
Dans la gastronomie antillaise, il est très apprécié pour sa chair tendre et savoureuse. Il y a différentes façons de le préparer : en salade, en sauce, farci, grillé.
Il est très intéressant à contempler car il nage lentement et fait des demi-tours sur place. Il faut éviter de les toucher avec les palmes.
En Martinique, on l’appelle souvent « Demoiselle Bijou » car les juvéniles ont le corps parsemé de points bleus scintillants.
La femelle pond et fixe ses œufs sur les roches tandis que le mâle les garde âprement. Pour protéger ses œufs, il n’a pas peur de « charger » pour impressionner les prédateurs, et même les plongeurs.
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