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La Martinique abrite de nombreuses espèces animales dont les iguanes. Il est possible d’en observer sur l’île.

Iguanes des petites Antilles :

Le nom « Iguana » vient du terme « Yuana », lui-même issu du mot caraïbe « Oüyamaca »  : roi des lézards.

Endémique des Petites Antilles, il est actuellement en danger d’extinction.

Longtemps chassé pour sa chair, il a été nommé « lguana delicatissima » au XVIIIe siècle par les premiers naturalistes européens, en référence à ses qualités gustatives.

Aujourd’hui, il conserve une forte valeur patrimoniale dans l’esprit des antillais.

D-Nouel

Iguane commun :

Espèce invasive dans les Petites Antilles, originaire d’Amérique du Sud et Centrale, il est réparti sur le continent américain de la Floride jusqu’au Paraguay. Introduit en Martinique dans les années 60 à Fort de France, il est en expansion dans toute l’île. Il peut s’hybrider avec l’iguane des Petites Antilles, ce qui constitue la principale menace pour la survie de ce dernier.

Il possède une écaille blanche sur la joue et une queue rayée de noir et de vert.

Éviter de favoriser l’expansion des iguanes communs : ne pas les déplacer d’un endroit à un autre.

L’iguane commun est devenu l’emblème des forces de la Marine sur le Fort Saint-Louis en Martinique.

M-Brassy Carbet des Sciences

Iguane des Petites Antilles (mâle et femelle) :

La femelle est en général verte à vert-brune et le mâle gris à gris-noirâtre, avec une tête qui blanchit. Ses joues peuvent prendre une coloration très rose, notamment en période de reproduction.

Il peut vivre au moins jusqu’à 20 ans, le mâle devient adulte vers 5 ans et la femelle vers 3 ans.

En 2007, un timbre sur l’iguane des Petites Antilles a été vendu dans les guichets de La Poste.

S-Blot

Iguane des Petites Antilles (alimentation) :

Herbivore, il se nourrit de feuilles, fleurs et fruits.

Avec les saisons, il varie son alimentation : il se nourrit principalement de feuilles pendant le Carême, tandis que durant la saison humide, il consomme plus de fleurs et de fruits (dont ceux du mancenillier qui sont très toxiques pour l’homme).

Au début du XVIIème siècle, on utilisait la graisse des iguanes pour protéger le fer des armes de la rouille.

Il ne faut pas nourrir les iguanes afin de ne pas modifier leur comportement.

Iguane de Martinique se nourrissant de feuilles d
D-Nouel

Iguane des Petites Antilles (parade nuptiale) :

La reproduction commence en avril.

A cette période, le mâle dominant défend son territoire en se livrant à des combats, si nécessaire.

La parade nuptiale est limitée pendant l’accouplement. Le mâle monte sur la femelle en mordant parfois le cou de sa partenaire.

Ne pas effrayer les iguanes qui sont des animaux farouches.

S-Blot

Iguane des Petites Antilles (accouplement) :

Le mâle possède deux organes copulateurs, appelés hémipénis, logés à la base de la queue. Pendant la copulation, qui est brève, il n’utilise qu’un seul hémipénis.

Chaque mâle peut s’accoupler avec plusieurs femelles.

Le Plan National d’Actions pour la conservation de l’lguana delicatissima a pour objectifs de contribuer à la connaissance générale de cette espèce, de mener les actions de préservation nécessaires à sa survie, et de communiquer au maximum sur les enjeux liés à sa conservation.

S-Blot

Iguane des Petites Antilles (ponte) :

Entre avril et août, la femelle pond 10 à 20 œufs dans une galerie de 1 m de profondeur qu’elle creuse dans le sol meuble, pour soustraire à la lumière solaire directe l’incubation des œufs.

Les œufs d’iguane étaient consommés par les populations Caraïbes.

E-Curot

Iguane des Petites Antilles (juvénile) :

Après 3 mois d’incubation, les œufs éclosent pour donner naissance à des nouveau-nés. Ils mesurent 8 cm environ (sans la queue) et possèdent une couleur vert-pomme.

Les petits doivent creuser rapidement vers la surface afin de ne pas étouffer sous terre.

Le juvénile a des marques blanches sur la mâchoire inférieure, sur les épaules et souvent trois barres verticales blanches sur les flancs formant des dessins qui cassent sa silhouette.

D-Lafitte

Iguane des Petites Antilles (mue) :

II mue entièrement mais sa peau se détache par fragments. Cette mue est périodique : eIIe dépend des conditions ambiantes et est pIus fréquente chez Ie jeune (toutes Ies 2 à 3 semaines).

L’iguane des Petites AntiIIes est protégé en Martinique et en GuadeIoupe par I’arrêté ministérieI du 17 février 1989 et Ia Convention InternationaIe de Washington. Sa destruction constitue un déIit puni d’un an de prison et de 15 000 € d’amende.

Iguane des Petites Antilles (îlet Chancel) :

L’îlet Chancel est localisé dans la baie du Robert. C’est le plus grand îlet de la Martinique (80 Ha).

La population d’ « lguana delicatissima » de l’îlet Chancel est la plus importante de la Martinique avec 800 individus.

L’îlet Chancel est encore indemne de la présence de l’iguane commun : il constitue donc un des derniers refuges de l’iguane des Petites Antilles.

L’îlet Chancel est protégé par l’arrêté préfectoral de protection de Biotope (APB) et l’activité de tourisme est réglementée. L’APB favorise la conservation des biotopes nécessaires à l’alimentation, à la reproduction, au repos ou à la survie d’espèces protégées.

Les infractions sont des délits punis jusqu’à 9 000 € d’amende et 6 mois d’emprisonnement.

M-Brassy Carbet des Sciences
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