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Les tortues et cétacés en Martinique

En Martinique, vous pouvez observer de nombreuses espèces de tortues et de cétacés. Cela est possible au cours d’une randonnée palmée ou même d’une journée bateau à la voile.

Tortue verte :

Elle tient son nom de la couleur de sa graisse qui est verte. Elle possède 2 écailles préfrontales et un bec arrondi.

Elle vit dans les herbiers marins où elle trouve sa nourriture : différentes plantes marines, notamment « l’herbe à tortue ».

Autrefois, elle pondait sur les plages de la Martinique (de mars à octobre). Aujourd’hui, on repère seulement quelques traces chaque année.

En créole, on l’appelle « Tôti blan ».

Dans le conte antillais, la tortue est incarnée par Compère Tortue. C’est un personnage avec une double personnalité : soit magico-religieuse, soit burlesque.

Tortue imbriquée :

Elle doit son nom aux écailles de sa carapace qui sont imbriquées. Elles se chevauchent les unes les autres.

Elle possède 4 écailles préfrontales et un bec crochu. On peut l’observer dans les récifs coralliens car elle mange des éponges.

Elle vient se reproduire sur les plages de la Martinique et pond la nuit entre mars et octobre.

En créole, on l’appelle « Karet ».

Les œufs des tortues étaient consommés par les martiniquais il y a une quarantaine d’années. Le steak de tortue et les abats (gélatineux) étaient servis dans les restaurants, jusqu’à l’arrêté protégeant l’espèce en 1993. Elle est classée en danger critique d’extinction par l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature).

Tortue Luth :

C’est la tortue marine la plus grosse, elle mesure jusqu’à 2 m. Elle n’a pas d’écailles : sa carapace a l’aspect du cuir (d’où le nom anglais de « Leatherback ») et est formée de 5 longues carènes. Pélagique, elle vit en pleine mer et peut plonger jusqu’à 1 000 m de profondeur. Elle se nourrit de méduses. Ainsi, elle contribue à l’équilibre naturel en limitant leur prolifération. Grâce à son bec à plusieurs pointes tranchantes et aux grosses épines molles de son œsophage, elle retient les méduses capturées et les déchiquettent avant qu’elles ne pénètrent dans son estomac.

Elle traverse l’océan Atlantique pour venir pondre entre mars et juillet dans les zones tropicales.

En créole, on l’appelle « Tôti a klin ».

Son origine date de l’époque des dinosaures, mais malheureusement, c’est une espèce en danger critique d’extinction aujourd’hui.

P-Joseph

Observation de la ponte :

-> Ne jetez pas de déchets en mer car les tortues ingèrent les débris et les sacs plastiques flottants qui peuvent ressembler à des méduses. Il convient de favoriser l’usage de cabas ou de gobelets réutilisables.

-> Dans la mer ou sur la plage, en cas de rencontre avec des tortues marines, il faut pratiquer une « observation passive » :

-> Ne les touchez pas, restez à distance, et en mer, ne les poursuivez pas.

-> Faites attention à l’endroit où vous plantez votre parasol et où vous allumez un feu pour éviter de détruire les œufs et de tuer les petits en phase d’éclosion.

-> Ne circulez pas sur les plages avec des engins motorisés pour ne pas écraser les nids.

-> Le soir, ne dérangez pas, ne touchez pas, n’éclairez pas les tortues en train de pondre, ni leurs nids.

-> Ne touchez pas et ne collectez pas les nouveau-nés.

Braconnage :

-> Ne jetez pas de déchets en mer car les tortues ingèrent les débris et les sacs plastiques flottants qui peuvent ressembler à des méduses. Il convient de favoriser l’usage de cabas ou de gobelets réutilisables.

-> Dans la mer ou sur la plage, en cas de rencontre avec des tortues marines, il faut pratiquer une « observation passive ».

-> Ne les touchez pas, restez à distance, et en mer, ne les poursuivez pas.

-> Faites attention à l’endroit où vous plantez votre parasol et où vous allumez un feu pour éviter de détruire les œufs et de tuer les petits en phase d’éclosion.

-> Ne circulez pas sur les plages avec des engins motorisés pour ne pas écraser les nids.

-> Le soir, ne dérangez pas, ne touchez pas, n’éclairez pas les tortues en train de pondre, ni leurs nids.

-> Ne touchez pas et ne collectez pas les nouveau-nés.

En cas de suspicion de braconnage, contactez l’un des numéros suivants :

SMPE : 06 96 27 66 27

DEAL : 06 96 84 84 98

POLICE : 17

Œufs de tortues en Martinique

Réseau tortues marines Martinique :

Les tortues marines figurent sur la liste rouge du UICN et elles sont considérées en danger critique d’extinction.

Le réseau est piloté par la Direction de l’Environnement de l’Aménagement et du Logement (DEAL) et est coordonné par l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS).

Son rôle est de porter les actions de protection et d’étude des tortues marines de Martinique, de sensibiliser les administrations, les communes, les gestionnaires et le grand public.

Si vous trouvez une tortue morte ou blessée, appelez le Réseau Tortues Marines au 06 96 23 42 35.

Dauphin tacheté pantropical :

Sa peau est tachetée de blanc, surtout le dos. Le nouveau-né, lui, est dépourvu de tâches. Elles apparaissent progressivement chez le jeune adulte et augmentent avec l’âge.

C’est un dauphin peu farouche, qui s’approche des bateaux et effectue des acrobaties.

Sur la côte Caraïbe de la Martinique, on trouve une population résidente de 500 à 1 000 individus.

Toutes les espèces de cétacés sont protégées en Martinique (Arrêté du 1er juillet 2011). La perturbation intentionnelle incluant la poursuite ou le harcèlement des mammifères marins est strictement interdite.

Dauphins joueurs au large des îlets du Robert en Martinique

Cachalot :

C’est le plus grand cétacé à dents, il peut mesurer jusqu’à 18 m. Son souffle est dirigé en oblique vers la gauche et en avant.

Les cétacés ralentissent leur rythme cardiaque durant la plongée. Grâce à cette adaptation, le cachalot peut plonger pendant 2h et descend à 3 000 m de profondeur, où il trouve sa nourriture : les grands calmars.

En Martinique, on estime qu’une population composée de jeunes et de femelles résiderait à l’année.

Pour promouvoir une observation touristique responsable des mammifères marins en Martinique, la DEAL a élaboré une « Charte d’approche et d’observation responsables des mammifères marins en Martinique ».

Cachalot qui nage dans les eaux Martiniquaises, catamaran touristique en arrière plan

Baleine à bosse : 

Elle est présente dans la Caraïbe de décembre à mai pour se reproduire. On peut la voir effectuer des sauts spectaculaires hors de l’eau et frapper l’eau avec ses nageoires pour jouer, se gratter, séduire, communiquer et aussi pour impressionner les prédateurs.

Les tâches noires et blanches sous la queue et la forme du bord de fuite de la nageoire caudale, différentes pour chaque animal, sont aussi uniques que les empreintes digitales des humains.

La baleine à bosse est connue pour ses chants produits uniquement par le mâle durant la période de reproduction.

Les activités humaines (dérangement, collision, nuisances sonores, dégradation de l’habitat, pollution, pêche…) ont un impact réel sur les mammifères marins.

Le sanctuaire « AGOA » a été créé pour la protéger et mettre en valeur le milieu marin de la Grande Région Caraïbe.

Baleine à bosse nageant dans les eaux Martiniquaises

Globicéphale tropical :

Son nom vient de sa tête arrondie et volumineuse. En latin « tête globuleuse ».

Il peut plonger jusqu’à 500 m de profondeur pour se nourrir principalement de calmars, qu’il chasse surtout la nuit.

La cohésion sociale du groupe est telle qu’elle est à l’origine d’échouages spectaculaires en masse : tout un troupeau accompagnant aveuglément son chef malade ou trop vieux.

Le Réseau National Échouage (RNE) a été créé pour répondre efficacement aux situations d’urgence (lorsque les animaux sont encore vivants) et récolter des données biologiques et écologiques.

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