Le Réseau National Échouage (RNE) a été créé pour répondre efficacement aux situations d’urgence (lorsque les animaux sont encore vivants) et récolter des données biologiques et écologiques. Lors des nos excursions en bateau, nous sommes particulièrement vigilants aux oiseaux.
Le phaéton vit seul ou en couple. C’est un oiseau pélagique, qui n’est sur terre que pendant la période de reproduction. Il niche en Martinique, en pondant 1 œuf par an, directement dans une cavité de la falaise, car il a du mal à marcher.
Il y a 2 espèces en Martinique, le Phaéton à bec jaune et celui à bec rouge.
Le nom martiniquais « paille en queue » vient de ses deux plumes très fines qui dépassent de sa queue de 30 cm.
C’est un oiseau pélagique qui niche en colonie en Martinique, plus précisément au Robert et à Sainte Marie. Il bat des ailes très rapidement et s’alimente des petits poissons.
Dans le passé, les oiseaux marins qui nichaient sur les côtes des Antilles étaient nombreux. Malheureusement, depuis plusieurs décennies, ils souffrent de nombreuses menaces : collecte des œufs, modification des milieux entraînant une dégradation de son habitat…
Le Noddi brun est un oiseau pélagique, il migre en Martinique pour se reproduire en colonie sur les îlets.
Avec sa calotte blanche, on l’appelle « Moine » en Martinique. En général, les oiseaux marins disposent de glandes à sel qui leur permettent d’excréter le surplus de sel.
Les déchets rejetés à la mer, principalement les plastiques, sont responsables de la mort d’un million d’oiseaux marins chaque année.
Environ 20% du plastique rejeté dans les océans proviendraient des navires mais le reste provient des côtes. Ne jetez pas de plastiques dans les rivières, sur les plages ou dans la mer.
La frégate est un grand oiseau mesurant de 89 à 114 cm d’envergure. Elle plane à grande altitude.
La femelle est brun-gris et blanche et le mâle est noir et possède une poche membraneuse rouge.
La frégate a niché en grandes colonies jusqu’à la fin du XVIIe siècle. Aujourd’hui, à cause de la dégradation par l’homme de son milieu naturel, elle ne niche plus en Martinique.
Les pêcheurs utilisent depuis des siècles les oiseaux marins, dont la frégate, pour localiser les bancs de poissons.
C’est un des rares oiseaux marins à ne pas plonger car ses pattes ne sont pas palmées et son plumage n’est pas totalement imperméable.
On peut le rencontrer toute l’année en Martinique avec peut-être une plus grande fréquence entre septembre et avril (migration des populations d’Amérique du Nord vers l’Amérique du Sud).
Il ne niche pas dans les Petites Antilles.
Mœurs diurnes. Plus souvent solitaire, parfois en couple. On peut le trouver aussi bien en mer qu’auprès des rivières, ou près des élevages des poissons.
Le pélican est le plus gros des oiseaux marins de Martinique. C’est un résident nicheur commun des Grandes et des Petites Antilles.
Il a été décimé par une chasse intensive en Guadeloupe et en Martinique. Sa graisse avait la réputation d’être un remède puissant contre les douleurs.
Depuis 5 ans, il est revenu en Martinique. Néanmoins, il ne semble pas y nicher durablement.
Le « Kaiali » est sédentaire. On peut donc l’observer toute l’année en Martinique.
Il habite dans les milieux humides où il trouve sa nourriture.
Il niche à moyenne hauteur (3 à 4 m) dans un arbre à proximité de l’eau.
Si on le dérange, il s’envole en poussant un bref cri caractéristique : « Kio ».
Il défend son territoire de pêche en hérissant ses plumes. Si ce n’est pas suffisant, il passe à l’attaque.
L’aigrette habite dans les zones marécageuses d’eau douce et saumâtre comme la mangrove, la zone littorale et les rivières.
Quelques individus restent toute l’année, mais ils nichent dans les îles voisines de la Martinique.
De mœurs plutôt diurnes, on la trouve souvent en petits groupes pendant une période de l’année.
Sa méthode de pêche demande beaucoup de dynamisme : elle fouille la vase avec ses pattes pour y chercher des proies.
Le Héron garde-bœufs est un oiseau colonisateur d’origine africaine. Il niche et dort en colonie dans un palétuvier en bord de mer. Une nidification a été observée en Martinique pour la première fois en 1983.
Durant la journée, il part à la recherche de nourriture dans les champs et reste à proximité du bétail. Se nourrissant principalement d’insectes, il fait preuve d’opportunisme pour les débusquer : il se poste à proximité d’une vache qui agite le sol en le foulant, ou dans le sillage d’un engin agricole qui retourne la terre.
Durant la période de reproduction, le mâle change de couleur : son dos, sa tête et sa poitrine deviennent orange.
Il existe une colonie de Hérons garde-bœufs dans un palétuvier de la baie du Robert. On y trouve également des aigrettes neigeuses et d’autres échassiers migrateurs.
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